TROIS VARIATIONS POUR LE GRAND MEAULNES
Ce sont les brouillons du « Grand Meaulnes », des extraits de « Mirages » ainsi que de correspondances qui ont fourni à Olivier Dhénin les matériaux dramatiques de ces trois versions — fantaisie lyrique, cantate, monologues intérieurs, variations sans cesse recommencées de la rencontre amoureuse, sublimée dans le chapitre XV de l’unique roman.
LA FÊTE ÉTRANGE ~ Lorsque Meaulnes découvre le « domaine mystérieux », il croise partout des enfants endimanchés conviés à la noce. C’est à eux que la parole est dévolue dans cette fantaisie en cinq actes, ce sont eux qui racontent et rappellent l’histoire tragique d’Augustin.
LES GENS DU DOMAINE-SANS-NOM ~ Cantate à cinq voix, cette variation du « Grand Meaulnes » se concentre sur le lieu emblématique du roman, objet du rêve et de la quête, le domaine des Sablonnières. Seuls les personnages qui y évoluent dans le roman sont donc convoqués pour nous raconter l’histoire àhuis-clos, en secret — Yvonne, Frantz, Augustin, François et l’ennemi intime Jasmin Delouche.
LE PAYS EN HIVER ~ Troisième et ultime variation dramatique, « ce pays en hiver » donne la parole aux personnages silencieux du roman : Yvonne de Galais, Jasmin Delouche, Valentine Blondeau et Frantz de Galais. Soliloques retraçant les pensées intimes, ces quatre monologues intérieurs des protagonistes qui ne se croisent jamais dans le roman, évoqueront celui qui raconte l’histoire - François Seurel - et celui qui la fuit : Augustin Meaulnes.